En 2004, à la parution du numéro, Céline Rigouleau mène un DEA dirigé par Gabriel Audisio, UMR TELEMME/Université de Provence.
Cet article a été réalisé d’après un travail de maîtrise portant sur les usages vestimentaires de la société marseillaise du XVIe siècle. Aspect mal connu de cette société, le vêtement fait pourtant partie intégrante de la vie quotidienne, sociale, voir même politique avec l’instauration des lois somptuaires. L’inventaire après décès a été choisi comme base d’étude et utilisé de manière sérielle pour la période 1556-1578. Ainsi 487 actes ont été dépouillés et informatisés sur une base de données. Près de 9019 vêtements et accessoires ont pu ainsi être recensés et classés dans une typologie. Appréhender le vêtement sous cet angle, a permis de mettre en valeur la richesse et la diversité de l’habillement marseillais, mais aussi de mettre en lumière les limites de l’inventaire après décès dans l’appréhension de cet aspect de la civilisation matérielle.